A la source de la création : contemplation ou défiguration ?
Lucie Garçon et Aline Wiame
En 1975, le public accueille Barry Lyndon comme un film expérimental, et sa sortie en salle se solde par un échec financier. Qualifié de « film de pure visibilité », la critique le taxe d’être exclusivement adressé à l’œil : tout entier constitué de visible, il serait voué à être contemplé. Lucie Garçon propose un autre regard sur ce film, nous permettant d’y repérer les éléments qui, tout au contraire, y seraient « invisibles » et « hétéroclites ». Aline Wiame poursuit dans la voie de l’action et s’interroge sur le concept de défiguration dans le théâtre européen du XXe siècle. A quoi servirait-il donc d’outrepasser les formes d’appartenance socialement reconnues pour se confronter à des sentiments tels que la folie, l’animalité, ou la monstruosité, si ce n’était pour nous sauver nous-mêmes ?
Lucie Garçon est doctorante à l’Université de Lille 3. Ses recherches portent sur les présences de l’œil dans les films de Stanley Kubrick.
Aline Wiame est doctorante à l’Université Libre de Bruxelles. Elle travaille sur le concept de défiguration dans le théâtre occidental du XXe siècle.
A Bruxelles le samedi 22 novembre de 15h30 à 17h30.
A Lille le dimanche 23 novembre de 14h30 à 16h.
Toutes les conférences sont suivies d’un débat avec le public.
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